J’ai deux mots à vous rire - Comme un poulet sans tête…

Von Claude Frisoni Artikel nur auf Französisch verfügbar

Nostalgique d’un temps plus serein, notre chroniqueur s’inquiète de la répétition de certaines polémiques…

Je me souviens d’un délicieux déjeuner sur la terrasse du Restaurant Clairefontaine. Le ciel était bleu, la température printanière, les mets savoureux et la compagnie de celle qui partageait ma table absolument délicieuse. Bourgmestre de Hespérange, elle m’avait fait l’honneur et le plaisir de m’inviter à déjeuner pour discuter de son projet de construction d’un grand centre culturel dans sa ville. La regrettée Marie-Thérèse Gantenbein, bourgmestre de 1999 à 2008, tenait à doter sa bonne ville d’une institution culturelle moderne et efficace.

Quand je lui avais benoitement demandé pourquoi elle voulait installer dans sa commune un outil aussi couteux malgré la proximité immédiate de la capitale, elle avait eu cette réponse simple et indiscutable : "Parce que je le peux". Puis elle avait vanté le caractère multiculturel de sa ville, se félicitant de la diversité de sa population.

Madame Gantenbein était bourgmestre. Elle était bourgmestre d’une des communes les plus riches du Luxembourg. Elle était bourgmestre CSV, n’oubliant jamais la signification du C de CSV. Et elle se réjouissait que plus d’une centaine de nationalités soient représentées à Hespérange.

Quand elle a décidé de se retirer de la vie publique, un échevin membre de son parti lui a succédé. Un journal gratuit avait titré, en février 2009 : "Un nouveau bon père de famille à Hespérange". Et puis, moins de quinze ans plus tard, le même bon père de famille est au centre d’une polémique que Marie-Thérèse n’aurait sans doute guère appréciée.

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